Les faits

• Le transit Montréal-Boston est déjà bien desservi par le réseau d'autoroutes 10, 55, 91 et 93 qui répond à la demande actuelle;

• la circulation sur le réseau concerné par le prolongement de l'autoroute 35 a diminué de 17,1 % entre 2000 et 2019, le débit routier moyen annuel passant de 4 100 véhicules/jour à 3 400 véhicules/jour;

• le partage de la route 133 par ses différents usagers est une question de conscientisation et d'éducation, d'autant plus que ces derniers sont de moins en moins nombreux à partager la route;

• la sécurité des usagers sur la route 133 ne peut être améliorée que par des ajustements sur cette même route. La nouvelle autoroute laisse entrevoir de nouveaux secteurs à risque d'accidents;

• la circulation sur la route 133 aura toujours lieu, autoroute ou non. La qualité de vie des riverains de cette route peut être améliorée par des mesures directes sur la route 133. La construction d'une autoroute ajoutera d'autres atteintes à la qualité de vie des gens de notre région;

• le tourisme est sensible aux caractéristiques patrimoniales et environnementales dont regorge notre région. La construction d'une autoroute affecterait négativement notre potentiel écotouristique et l'harmonie régionale;

• la rivière aux Brochets a connu plusieurs inondations majeures dans les dernières décennies. Le risque d'embâcles de glace y est également important.